Le projet, né d'observations, s'est formulé lors d'échanges d’idées à la réunion de Soviet Bloem courant février.

En parcourant des villes comme New-York, Philadelphie, Berlin, Rome, une idée a germé.

Lorsqu'on analyse ces lieux, nous pouvons constater que ces métropoles comportent plusieurs facettes.

En effet, les sites touristiques n'ont pas vraiment de soucis à se faire, mais par contre, les quartiers moins fréquentés sont délaissés. Il est pourtant possible de faire de belles découvertes. En effet, des citoyens ont pris la décision de s'approprier des lieux abandonnés, comme les commerces et les squats, pour en faire des points d'encrages pour le milieu artistique. C'est un concept probablement exploitable pour tous les endroits laissés à l’abandon.

A Fleurus, de nombreux commerces du centre-ville sont actuellement vides.
C'est pourquoi il est temps de revitaliser la commune, et de donner un nouvel éclairage sur ces lieux.
Les Fleurusiens n’ont pas toujours les moyens d'accéder à la culture, alors, amenons l'art et la culture à eux, en leur laissant le choix de s'arrêter pour découvrir des œuvres d’art contemporaines.
Le principe des galeries éphémères est de redonner une chance aux bâtiments et de rendre l'art accessible. Nous redynamisons ainsi le centre en exploitant les vitrines inoccupées, encourageant la reprise des commerces. Ce projet recolore et engage la curiosité des habitants.
Cela donne l'opportunité à de jeunes artistes d'exposer et d'habiller les lieux. La vitrine comportera des informations sur l'origine de l'initiative, les partenaires et les artistes exposés. Ce projet à petit coût financier est un véritable win-win pour les propriétaires, les agences immobilières, les artistes et l’image de la ville.

Les candidatures des artistes et des propriétaires se font via le nouveau site internet. Les demandes seront alors étudiées au sein du collectif.
De nombreuses personnes ont déjà marqué leur intérêt pour cette initiative. Il semble que ce projet soit porteur.
La première inauguration aura lieu dans les vitrines de la famille D'Addario, rue de Bruxelles, le 9 septembre 2016.
 

Par Julie D'ADDARIO

Un projet mené par le collectif Soviet Bloem et Fleurus Culture