Le collectif Soviet Bloem et Fleurus Culture ont le plaisir de vous inviter au vernissage de l’expo de Zong qui sera visible dans notre Galerie N°1 située rue de Bruxelles à Fleurus. Rendez-vous le jeudi 20 juillet dès 19h00 pour un live painting de l’artiste.

Contaminé par le virus de la peinture du jour au lendemain, Zong est un autodidacte. A la suite d’une expérience personnelle forte qui l’a, selon lui, totalement transformé, il se décide à mettre en forme ce qu’il a ressenti au cours de son voyage intérieur. La technique s’est imposée dès le premier tableau, en 2006, et n’a pas varié depuis, elle s’est simplement affinée. Après un temps de concentration, Zong applique directement la peinture sur la toile, sans dessin préparatoire. Après avoir étalé la peinture sans réfléchir, aux quatre coins du tableau (ce que l’artiste appelle “faire la matrice"), il commence à travailler un motif, au centre, dont l’orientation guidera les effets suivant “comme si je jetais un caillou dans un lac”. Les peintures sont effectuées en quelques heures. Cependant, Zong ne recherche pas la brutalité, mais le raffinement. La matière picturale est diluée à l’extrême à l’aide de l’huile de lin, afin d’obtenir le rendu le plus doux et le plus lisse possible. Aussi, l’artiste propose une peinture particulièrement léchée et finie, à tel point qu’on la confondre avec un rendu digital, toujours dans l’optique d’arriver à une forme de délicatesse, malgré la violence des “mouvements” représentés.
Zong est né à Roubaix et vit actuellement à Bruxelles.

https://www.youtube.com/watch?v=Jv5BXZnqHzE


Appel aux propriétaires ! 

La mise en oeuvre des “Galeries Ephémères” a émergé lors d'échanges d’idées, d’observations et d’expériences au sein d’une réunion du collectif  Soviet Bloem. Si on regarde en effet des villes comme New-York, Philadelphie, Berlin ou Rome, on peut constater que ces métropoles comportent plusieurs facettes. Il y a, certes, les sites touristiques que ces grandes villes affichent fièrement mais aussi, si on prend le temps de s’aventurer, d'autres quartiers moins fréquentés voire délaissés qui méritent pourtant de s'y attarder. C’est en effet précisément dans ces endroits qu’il est possible de faire des découvertes surprenantes, dans de nombreux cas grâce à la volonté de citoyens de s'approprier des lieux abandonnés pour en faire des points d'ancrage pour le milieu artistique. 

C'est un concept probablement exploitable dans quasiment tous les endroits laissés à l’abandon. À  Fleurus , on observe que de nombreux commerces du centre-ville sont actuellement vides. Occuper ces lieux remplit donc un double objectif : revaloriser ces espaces d’une part et, d’autre part, amener l'art et la culture à la vue de tout les passants. 


Cela donne, par ailleurs, l'opportunité à de jeunes artistes d'exposer et d'habiller les lieux. La vitrine comporte des informations sur l'origine de l'initiative, les partenaires et les artistes exposés. Ce projet à petit coût financier est un véritable  win-win pour les propriétaires, les agences immobilières, les artistes et pour la ville. 

Les candidatures des artistes et des propriétaires se font via le site Internet de Soviet Bloem: www.sovietbloem.be . Les demandes sont alors étudiées au sein du collectif. ” Nous cherchons activement d e nouveaux lieux d'exposition, précise Fleurus Culture.